Vaste sujet que les points SIGAPS. À première vue, on pourrait penser que c'est un outil de valorisation de la recherche. Mais quand on entre dans les détails, on se rend compte qu'il s'agit plutôt d'un système de mise en concurrence des hôpitaux. Pour un établissement, le cercle peut être vertueux : plus de points SIGAPS, plus d'argent et une meilleure réputation, des médecins prestigieux rejoignent la structure et augmentent les points SIGAPS... ou cela peut-être une spirale infernale si les choses vont dans le sens inverse ! Que vous fassiez partie de l'élite ou que vous soyez à la limite de l'éligibilité, R++ peut vous aider à augmenter votre nombre de publications comme votre score.
Ne nous y trompons pas, les points SIGPAS c’est avant tout une compétition. Au premier tour, les articles de toutes les structures éligibles sont comptés. Les structures sont ensuite classées par ordre décroissant de nombre d’articles publiés. Sont éligibles aux points SIGAPS uniquement les structures appartenant au top 62,5% des meilleurs publiants, et cela quelque soit la qualité des articles. Augmenter le nombre de publications – par exemple, en aidant les internes à transformer leur mémoire en article – est donc une priorité absolue pour être dans la zone éligible.
Le deuxième facteur fondamental est la qualité des publications. La valeur d’un article est multipliée par un facteur qui dépend très directement de la qualité de la revue dans laquelle il est accepté. Pour une petite revue, le facteur est de 1. Pour une revue de rang A, il est de 8, voire de 14 pour les revues extrêmement prestigieuses comme le Lancet ou Nature. Augmenter la qualité d’un article a donc un effet non négligeable sur les points SIGAPS.
La pénurie de médecin est une réalité. Elle frappe toutes les spécialités et toutes les régions. Or, de l’avis même des intéressés, la pénibilité du travail n’est pas liée à la médecine; elle est plutôt due au manque de collègues (sous effectif, surcharge de travail) et aux tâches annexes. On demande aux médecins, en plus de leur activité médicale, de remplir les tableaux d’actes du DIM ou encore de faire leur statistiques de recherche sur des outils obsolètes. Le sentiment de « passer des heures à faire des choses rébarbatives qui pourraient être faites en 5 minutes » provoque une grande frustration, voire des burn-out ou des démissions.
R++ est un logiciel d’analyse statistique dédié à la recherche médicale. À ce titre, il guide vos médecins dans toutes les étapes conduisant à la publication d'articles. Les conséquences sont triples.
Les chercheurs publiants peuvent réaliser leurs statistiques plus simplement et plus rapidement. Ils vont pouvoir réaliser des analyses plus complexes, plus solides et publier dans des revues de meilleure qualité.
Pour nombre de médecins (et internes), réaliser des analyses statistiques est une vraie douleur. L’analyse statistique n’était pas leur matière préférée pendant leurs études (!) et le fait que les logiciels d’analyse statistique classiques soient complexes aggrave les choses. L’interface de R++, spontanément qualifiée de ludique par plus de la moitié des témoignages clients, supprime cette douleur. Elle aide les médecins non-publiants à reprendre une activité de recherche. Elle aide les internes à transformer leur mémoire en article. En terme de point SIGAPS, un mémoire d’interne publié ne serait-ce que dans une revue de rang E rapporte tout de même 19 200 € à l'hôpital…
L'amélioration de la Qualité de Vie au Travail et le combat contre les burn-out est devenu un enjeu national. Il n'est plus possible de laisser les médecins travailler avec des logiciels antédiluviens sous prétexte "qu'on a toujours fait comme ça !" Les logiciels qui ne prennent pas soin des utilisateurs sont appelés à disparaître.
Chez R++, l'ergonomie est au cœur de notre travail. C'est notre ADN. Nous collaborons constamment avec des chercheurs en IHM et avec nos clients pour aller toujours plus loin dans la facilité d'utilisation. C'est pas nous qui le disons, ce sont nos clients, comme en témoignent les vidéos en bas de cette page... Des médecins et internes plus heureux, c'est des chercheurs qui restent !
CHU, GHT, Institution privée, à chacun ses besoins, à chacun son budget !
Trouvez la formule qui vous correspond le mieux avec des tarifs évolutifs adaptés à votre situation.
La chose qu’on apprécie le plus dans le logiciel d’analyse R++, c’est le fait d’avoir une équipe qui est très à l’écoute de nos demandes.
Je suis nulle en stats, je déteste les stats. R++, ça m’a (presque) fait aimer les stats.
C’est simple d’utilisation et ludique. Ça vous fait gagner énormément de temps. Il ne faut pas hésiter !
Personne ne peut répondre… L’éligibilité aux points SIGAPS n’est pas un examen, c’est un concours. Autrement dit, il ne faut pas écrire un nombre prédéfini d’articles qui pourrait être fixé par le gouvernement en amont (« à partir de tant d’articles, vous êtes reçu ») mais il faut écrire plus d’articles que les autres et être dans les 62.5% meilleurs. Le seuil en 2021 était de 141 entre 2016 et 2019. Si tous les centres Français se mettent à publier massivement, le seuil montera peut-être à 150 ou 160. Si à rebours, la recherche médicale diminue en quantité, alors le seuil baissera.
Source
ATTENTION, en 2022 la méthode de calcul change. Avant c’était une somme, maintenant c’est une moyenne. Plus précisément, être premier ou dernier auteur rapporte 4 points, deuxième ou avant dernier 3 points, troisième auteur 2 points et les autres auteurs 1 point. On fait ensuite la somme des points rapportés par les auteurs d’un hôpital. Vous divisez par la somme totale des points : cela vous donne le pourcentage de points qui ira à votre structure.
Prenons un exemple : un article a 7 auteurs « Pingault (GRIP), Tremblay (GRIP), Vitaro (GRIP), Carbonneau (GRIP), Genolini (INSERM), Falissard (INSERM), Côté (GRIP) » et rapporte au total 18 points (4+3+2+1+1+3+4=18). L’INSERM récupère 1 point pour Genolini et 3 points pour Falissard, soit 4 points. Le GRIP aura 4+3+2+1+4=14 points. Au final, l’INSERM aura 4/18=22% de l’article, le GRIP 78%. Au passage, on voit bien qu’on est dans un système totalement concurrentiel : si vous ajoutez des médecins d’un autre hôpital, cela diminue vos points. Puis le score de base est multiplié par la qualité de la revue dans laquelle il est publié :
Sur notre exemple, American Journal of Psychiatry est une revue de Rang A, donc 8. Cet article rapportera donc 8 x 22% = 1,76 points SIGAPS à l’INSERM et 6,24 points SIGAPS au GRIP.
L’éligibilité est basée sur le nombre d’articles. Par contre, le montant perçu est calculé en fonction de la qualité des articles. Chaque article rapporte un certain nombre de points SIGAPS en fonction de sa qualité (voir « Combien de points SIGAPS rapporte mon article en 2022 », ci-dessus). Ensuite, pour chaque structure, on fait la somme des points SIGAPS. Puis on fait le total général de tous les points SIGAPS de toutes les structures éligibles. Chaque structure reçoit ensuite une dotation gouvernementale proportionnelle à « Ses points SIGAPS divisé par le Total général des points SIGAPS ». Exemple : en 2021, l’APHP a obtenu 483 089 points SIGAPS. Le total général des points SIGAPS était de 1 686 359. La dotation gouvernementale consacrée aux publications (61% de la dotation globale) était d’environ 1 086 996 000 € et l’APHP a perçu 312 884 698 €.
Pour revenir à la question initiale : comment augmenter le montant reçu ? Deux manières : en augmentant le niveau des publications (faciliter la recherche, donner plus de temps) et en publiant plus (aider les internes à publier leurs mémoires, remettre le pied à l’étrier à des médecins non publiants).
Vous avez du mal à y croire ? Vous voulez vous rendre compte par vous même ? Ou vous êtes simplement curieux de voir comment l'IHM peut révolutionner les statistiques ?
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